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Dalida 2015, Novas revelações sobre seu suicidio em 03 de maio de 1987

Dalida : La vérité sur sa mort !

 

En confiant le rôle principal de son film “Le sixième jour” à Dalida, son ami Youssef Chahine pensait lui rendre le goût de vivre : il n’aurait
fait que l’acculer au suicide. Les révélations de  Max Guazzini , l’ami des dernières années.

On pensait tout savoir sur les raisons qui, le 3 mai 1987, ont conduit Dalida à se donner la mort. Personne ne s’imaginait que son suicide puisse encore receler un secret. Eh bien l’on se trompait, comme le prouvent les incroyables révélations faites dans les colonnes de VSD la semaine dernière.



Avez-vous vu Le sixième jour, film du réalisateur égyptien Youssef Chahine ? Lors de sa sortie, en 1986, il a provoqué un véritable séisme chez les cinéphiles. Car il devenait évident qu’en plus d’être une chanteuse de génie, Dalida avait aussi l’étoffe d’une grande tragédienne. Au point que beaucoup la voyaient à l’aube d’une seconde carrière.



Pourtant, quelques mois plus tard, Dalida mettait fin à ses jours. Un acte irréparable qu’elle aurait commis précisément à cause de ce long-métrage ! Terrible ironie du sort : en révélant au monde l’immense talent de son amie Dalida, Chahine l’a, bien malgré lui, précipitée dans l’abîme !




C’est ce qui ressort de l’interview accordée à VSD par Max Guazzini, ex-dirigeant de NRJ et du Stade français, l’un des plus proches amis de Dalida à partir des années 70. Il l’est d’ailleurs resté jusqu’à la fin, puisque c’est lui qui l’a accompagnée lors de sa dernière sortie publique, pour la cérémonie des Césars de 1987, deux mois avant son suicide.




Pour bien comprendre ce que Max Guazzini a à nous dire sur cette mort, il faut se replonger dans la vie de Dalida…
Max Guazzini
Max Guazzini

Désir d’enfant

En accédant à la gloire internationale, elle avait abandonné la jeune fille aux yeux pleins de rêves, la belle Yolanda, qui débarquait tout juste de son Égypte natale. Et cet abandon a miné toute sa vie la chanteuse, finissant par la détruire. Comment cela est-il possible alors queDalida était un véritable sex-symbol que tous les hommes courtisaient ?





C’est son frère, Orlando, qui nous donne la clé de cette souffrance longtemps restée secrète : « Les hommes de sa vie n’ont cessé d’aimer Dalida, alors que c’était Yolanda qui avait besoin d’amour. » Lorsque ses soupirants tombaient en adoration aux pieds de la star, ils ne voyaient pas, sous le fard et les paillettes, la petite fille fragile et vulnérable qu’elle était restée.




Des hommes, bien sûr, elle en a connu : Lucien Morisse, son Pygmalion, directeur des programmes d’Europe 1, qui se tirera une balle dans la tête en 1970 ; Luigi Tenco, l’amant flamboyant, qui se suicide en 1967 ; Richard Chanfray, le trop fameux « comte de Saint-Germain » qui, lui aussi, mettra fin à ses jours, en 1983. « Tous les hommes que j’aime se suicident, je suis maudite… », laissera un jour échapper Dalida.




Mais, depuis son adolescence, il y avait autre chose d’enfoui en elle : son désir d’enfant ! Elle le dira vers la fin de sa vie, avec des accents déchirants : « Rien ne peut remplacer le bonheur d’avoir un mari, un enfant. Rien ! » Mais comment combler ce désir de maternité quand on est une star sollicitée de toute part et que, de plus, par une sorte de terrible fatalité, tous les pères potentiels mettent fin à leurs jours ?


Au début, tant que la jeunesse est là, Dalida parvient à remonter la pente : elle aura plus de chance avec le prochain, qui sera peut-être le père de cet enfant auquel tout son être aspire. Mais les années passent, et avec elles s’amenuisent les chances de rencontrer le grand amour, et encore plus celles de pouvoir devenir mère.





Bien sûr, comme Dalida reste très séduisante et courtisée, elle peut se dire que le moment fatidique n’est pas encore venu pour elle.




(Acima sequência Boate Régine's 1980 Nova Iorque- Publicidade para o show do corneggie Hall)

Se voir ainsi va être une terrifiante révélation, comme l’affirme aujourd’hui Max Guazzini : « À cette époque, dit-il en parlant de sa grande amie, le gros choc pour elle a été […] le film de Youssef Chahine. Ils étaient copains, c’est un film un peu culte, mais ça lui a fait plus de mal que de bien ; elle s’y est vue vieillie. Elle n’a pas supporté. »
C’est alors que va arriver le terrible coup de massue que représente le superbe film de Youssef Chahine. Dans Le sixième jour, Dalida interprète le rôle d’une femme du peuple qui, au Caire, tente de protéger son petit-fils du choléra qui ravage la ville. Elle joue donc le rôle d’une grand-mère, au visage magnifique mais sévère, rendu encore plus austère par les voiles noirs qui l’encadrent.



(Acima sequencia fotos no Brasil:  Rio de Janeiro 1969 e São Paulo TV Tupi 1968)

Bien entendu, si par ailleurs Dalida avait eu, à ce moment-là, une vie sentimentale épanouie, ce choc dont parle Guazzini n’aurait sans doute pas suffi à la pousser vers l’irrémédiable. Hélas, au contraire, la star était de plus en plus seule. Et en se voyant ainsi à l’écran, elle aurait compris que les hommes allaient désormais s’éloigner d’elle, et surtout que c’en était fini à jamais de ses espoirs de maternité.

(Sequencia acIma, ULTIMAS FOTOS 1987 PREMIO CESAR)
Dans la nuit du 2 au 3 mai 1987, elle tend la main vers le tube de barbituriques et en avale une dose mortelle. Lorsqu’on la découvre dans la chambre de sa somptueuse demeure, au 11 bis rue d’Orchampt, à Montmartre, il est trop tard : Dalida s’est envolée, en même temps que ses ultimes rêves.




Valérie Bergotte
***

Ovadia Saadia, Sao Paulo- Brezil Out 2015

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